L’Amateur de poèmes  34803

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    Si je regarde tout à coup ma véritable pensée, je ne me console pas de devoir subir cette parole intérieure sans personne et sans origine; ces figures éphémères; et cette infinité d'entreprises interrompues par leur propre facilité, qui se transforment l'une dans l'autre, sans que rien ne changes avec elles. Incohérent sans le paraître, nulle instantanément comme elle est spontanée, la pensée, par sa nature, manque de style.
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from Album de vers anciens

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